Didier Awadi, un rappeur africain encore peu connu en Afrique du Nord, se produira les 23 juillet (à Hammamet) et 24 juillet (à Carthage).
Un autre concert est prévu le 27 à Thala, à l’occasion de la projection de son documentaire sur l’émigration clandestine, ‘‘Le point de vue du lion’’, lors des Rencontres cinématographiques de Hergla, qui, cette fois, se déroulera, donc, dans le gouvernorat de Kasserine.
Le Béninois par son père, Cap-Verdien par sa mère, et Sénégalais de nationalité, avait reçu, en 2003, le prix Rfi musiques du monde. Il chantera quelques unes des chansons qui ont fait le succès de son dernier album, «Présidents d’Afrique».
Pionnier du rap africain avec le groupe Positive Black Soul, il s’est mis en solo afin de faire entendre sa voix et ses messages forts, empreints d'espoirs.
Bien que rappeur avant tout, Awadi aime mélanger les styles. Pour preuve son duo «Dégage» avec l’artiste tunisien Sami Dorbez, mélange réussi entre le rap et le oud, entre tunisien et français, et dont les paroles sont plus que percutantes: «Jamais on va simuler. Toujours prêts à s’y mêler. C'est pour les sacrifices dis-leur qu’on va s’immoler. Comme Bouazizi, en vérité, nous on a rien à perdre car ce qu’on a eu en vérité ben c’est une vie de merde! On a beau dire, répéter, t’en as rien à faire. Tu gères tes deals, ta mafia, tu gères tes affaires. C’est pour ton clan, ton parti, ta famille et ton fils (…)».