Notre confrère Taoufik Ben Brik vient de publier un nouvel ouvrage ‘‘Tunisie, la charge…’’, aux éditions RMR, à Tunis. Une chronique désabusée de l’après Zaba.


L’ouvrage réunit une quarantaine de textes courts, en fait des articles inspirés de la révolution tunisienne, présentés comme une chronique désabusée mais lucide et acide, écrite par une plume acérée, celle d’un TBB qui n’a rien perdu de sa verve. C’est aussi un témoignage au plus près des rêves et des frustrations des Tunisiens qui ont fait embarquer Ben Ali dans l’avion de sa dernière fuite. Mais qui se cherchent encore des raisons pour rompre définitivement avec un passé qu’ils trainent comme un boulet de fer.
Taoufik Ben Brik donnera une conférence de presse pour présenter son livre, le 21 avril à l’espace El Teatro, espace où, en 1986, il avait animé une sorte de club littéraire très couru par le tout Tunis. C’était avant que la dictature de Ben Ali ne jette une chape de plomb sur le pays.
«Réinventons le pays qui est le nôtre. Pour plus de liberté, pour plus d’amitié, pour plus d’égalité, de bonté et de générosité. Pour moins de servitude, pour moins de pouvoir de nomination – pouvoir quasi divin –, de conspiration et d’hommes de l’ombre. Pour moins d’Etat. Tout un programme. Poignant et outrageusement libre», écrit celui que Ben Ali a voulu priver de son gagne-pain (le journalisme) et qui a su faire de Ben Ali son fond de commerce (l’écriture).

 

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Tunisie. Taoufik Ben Ali témoin à charge…

Notre confrère Taoufik Ben Brik vient de publier un nouvel ouvrage ‘‘Tunisie, la charge…’’, aux éditions RMR, à Tunis. Une chronique désabusée de l’après Zaba.

L’ouvrage réunit une quarantaine de textes courts, en fait des articles inspirés de la révolution tunisienne, présentés comme une chronique désabusée mais lucide et acide, écrite par une plume acérée, celle d’un TBB qui n’a rien perdu de sa verve. C’est aussi un témoignage au plus près des rêves et des frustrations des Tunisiens qui ont fait embarquer Ben Ali dans l’avion de sa dernière fuite. Mais qui se cherchent encore des raisons pour rompre définitivement avec un passé qu’ils trainent comme un boulet de fer.

Taoufik Ben Brik donnera une conférence de presse pour présenter son livre, le 21 avril à l’espace El Teatro, espace où, en 1986, il avait animé une sorte de club littéraire très couru par le tout Tunis. C’était avant que la dictature de Ben Ali ne jette une chape de plomb sur le pays.

«Réinventons le pays qui est le nôtre. Pour plus de liberté, pour plus d’amitié, pour plus d’égalité, de bonté et de générosité. Pour moins de servitude, pour moins de pouvoir de nomination – pouvoir quasi divin –, de conspiration et d’hommes de l’ombre. Pour moins d’Etat. Tout un programme. Poignant et outrageusement libre», écrit celui que Ben Ali a voulu priver de son gagne-pain (le journalisme) et qui a su faire de Ben Ali son fond de commerce (l’écriture).