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Deux hommes ont attaqué, aujourd'hui, à l'arme automatique, le siège du journal satirique français ''Charlie Hebdo'', dans le 11e arrondissement de Paris.

Par Yüsra N/M'hiri

D'après le journal ''Le Monde'', le bilan serait de 11 morts, journalistes, citoyens et policiers, et plus d'une dizaine de blessés, dont 5 dans un état grave.

Les hommes armés ont pris d'assaut le local du journal, mercredi 7 janvier vers 11h30, et une fusillade a eu lieu notamment contre la patrouille de police qui s'était rendue sur les lieux.

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Les véhicules de la protection civile transportent les morts et blessés.

Les assaillants auraient pris la fuite à bord d'une voiture DS noir en direction de la porte de Pantin, avant d'abandonner leur véhicule et d'arrêter un automobiliste pour continuer leur fuite avec sa voiture.

La poursuite est toujours en cours et la rue Nicolas Apper, où se trouvent les bureaux de ''Charlie Hebdo'', encerclée par les forces de l'ordre.

L'Elysée a annoncé que le plan Vigipirate a été relevé au niveau «alerte attentats» – le plus élevé –, dans toute l'Ile-de-France.

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Traces des balles sur les vitres des bureaux du journal.

Le président français François Hollande s'est rendu sur les lieux, en présence du Premier ministre Manuel Valls, ainsi que les ministres Bernard Cazeneuve (Intérieur), Jean-Yves Le Drian (Défense), Christiane Taubira (Justice), Laurent Fabius (Affaires étrangères) et Fleur Pellerin (Culture et Communication).

Selon les témoins, l'un des assaillants aurait crié «Nous allons venger le prophète» avant de tirer les coups de feu. Dans une vidéo circulant sur le web, l'un des assaillants a crié distinctement «Allahou Akbar». 

L'attentat islamiste est donc la piste la plus plausible, d'autant que le journal a souvent tourné en dérision le prophète de l'islam et a été la cible de nombreuses menaces.

Mise à jour: 

Le bilan s'est alourdi en milieu de journée et l'on parle de 12 morts. Dont le célèbre dessinateur Cabu. 

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