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Kapitalis publie en exclusivité la liste des stations radio FM diffusant clandestinement en Tunisie, telle qu’établie par l'Office national de la télédiffusion (ONT), ainsi que la liste des stations qui ont obtenu une approbation de diffusion mais ne respectent pas les standards internationaux.

Liste des radios FM qui diffusent clandestinement en Tunisie :

- Hourria FM, diffuse sur le signal 100.2 mégahertz, dans la région du Grand Tunis;

- MFM : 94.6 (Mahdha-Sousse);

- Nour : 104.8 et 89.5 (Mahdia);

- 3R : 107.4 (Regueb);

- Msaken : 98.0 (Msaken);

- Jektis : diffuse par intermittence (Medenine);

- Amazighia : diffuse par intermittence (Matmata);

- Assaraha : 107.3 (certaines zones du Grand Tunis);

- Radio Femme : 102,3 (Grand Tunis et certaines zones du Cap Bon et de Zaghouan);

- Al-Jarid : 99.9 (Tozeur);

- Amal : 93.4 (certaines zones du Grand Tunis);

- KFM : 103.4 (Kasserine);

- Yasmine : 103.1 (certaines zones du Grand Tunis);

Al-Qoran Al-Karim (diffuse par intermittence, certaines zones du Grand Tunis).

Voici, par ailleurs, la liste des stations radio FM qui ont obtenu une approbation de diffusion, mais qui ne respectent pas les standards de l’Union internationale des télécommunications (UIT) :

- Radio 6 : 97.2 (certaines zones du Grand Tunis);

- Al-Karama : 100.0 (Sidi Bouzid);

- Al-Manajem : 90.9 (Gafsa).

Dans une pétition publiée récemment par Kapitalis, le Bureau syndical de l'Office national de la télédiffusion (ONT) explique les raisons qui l’ont amené à décider et à maintenir la grève de l'office pour le 21, 22 et 23 février. Et appelle les autorités à «mettre fin à l’anarchie vécue actuellement suite à l’explosion du phénomène des stations radio qui travaillent clandestinement et sans autorisation, et qui installent des émetteurs et des antennes de diffusion dans des zones urbaines à forte densité, faisant fi de la santé et de la sécurité des citoyens.»

Le syndicat ajoute que «cette activité exercée clandestinement peut engendrer des perturbations et des brouillages du trafic aérien, de la sécurité publique et de la diffusion des programmes des autres radio autorisées, et ce en raison d’un manque horrible de connaissance des standards et des normes techniques pour la diffusion prévue par l'Union internationale des télécommunications (UIT).»

I. B.

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