Un plan de commercialisation électronique des produits de thermalisme et d'hydrothérapie en Tunisie sera mis en place d'ici un an au maximum.
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C’est ce qu’a déclaré le directeur général adjoint de l'Office national du thermalisme et de l'hydrothérapie (ONTH), Rzig Oueslati, à l'agence Tap, en marge des travaux du colloque international sur le thème: «E-commerce et hydrothérapie», tenu samedi 11 avril 2015, à Hammamet, ajoutant que le secteur compte 60 centres de thalassothérapie et 4 de balnéothérapie, qui accueillent annuellement plus de 3 millions de touristes, sans compter les milliers de bains maures (hammams). M. Oueslati a fait remarquer que la rencontre de Hammamet, organisée à l'initiative de l'ONTH, en collaboration avec la Fédération mondiale du thermalisme et du climatisme (Femtec), a permis de définir les points importants pour la mise en oeuvre d'une stratégie promotionnelle et de communication par le recours aux nouvelles technologies de communication (promotion, paiement en ligne, réservations à distance, etc.). Le président de la Femtek, Umberto Slimane, a exprimé, en son nom et au nom du bureau exécutif de l'organisation, sa solidarité avec La Tunisie, après l'attaque terroriste du Musée du Bardo, le 18 mars 2015, appelant les touristes à visiter la Tunisie, «un beau pays hospitalier qui n'est pas moins sécurisé que les autres pays». Le ministre de la Santé, Said Aidi, a indiqué à l'agence Tap, que son département oeuvre, en collaboration avec celui du Tourisme, à la promotion du secteur de la thalassothérapie et la diversification des produits de santé et de tourisme, et ce dans le cadre d'une stratégie à long terme visant à renforcer la rentabilité du secteur. La capacité d'accueil globale du secteur de l'hydrothérapie en Tunisie évoluera de 4.500 lits actuellement à environ 10.000, prochainement, avec l'entrée en service de 60 nouveaux centres en cours de réalisation, a-t-il annoncé. M. Aidi a également souligné l'importance de renforcer la formation et la formation continue des ressources humaines dans ce secteur et de mettre à niveau les centres en vue d'instaurer des systèmes d'homologation et d'accréditation basés sur le respect des normes et la certification de qualité. Il s'agit, également, a-t-il dit, d'adopter des stratégies promotionnelles et de commercialisation via Internet ou à travers la participation aux grandes manifestations touristiques et sanitaires mondiales. I. B. (avec Tap). |
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