L'Association professionnelle de solidarité du tourisme (APST) appelle sur son site web les Français à visiter la Tunisie, tout en leur conseillant la vigilance.
Les réservations des Français pour la Tunisie ont baissé de 60% au cours des deux premières semaines après l'attentat terroriste du Bardo, le 18 mars 2015, qui a coûté la vie à 21 touristes et un policier tunisien, par rapport à la même période en 2014. Dans ce contexte plutôt morose, des professionnels du tourisme, des médias et des associations n’ont de cesse de rappeler qu’il n’y a aucun problème à se rendre en Tunisie, car les autorités veillent sur la sécurité dans tout le pays. D’ailleurs, Taleb Rifai, le secrétaire général de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT), avait déclaré, le mois dernier, avoir «une entière confiance dans la capacité de la Tunisie à rebondir après l'attentat.» Participant de cet effort de solidarité avec les professionnels tunisiens du tourisme, l’APST vient de publier un article intitulé: «Tourisme en Tunisie : quelles recommandations?». On y lit notamment: «Si l’appel à la plus grande vigilance est lancé, il n’est pas formellement recommandé d’annuler sa réservation ou d’éviter tout déplacement en Tunisie à l’approche des vacances de printemps.» Le site rappelle les quelques consignes strictes de sécurité, tout en précisant que les voyages professionnels et touristiques restent tout à fait possibles dans notre pays: «Les touristes peuvent donc continuer à se rendre en Tunisie», souligne l’auteur de l’article. Toutefois, l’association française met en garde et déconseille vivement certains sites touristiques difficiles à sécuriser ou menacés par les jihadistes. Ces sites, tels que précisés par France Diplomatie, sont le site touristique de Tataouine, décor «naturel» de la trilogie ‘‘Star Wars’’, le grand sud tunisien, notamment à proximité des frontières avec la Libye et avec l’Algérie, ainsi que la zone frontalière tuniso-algérienne du centre-ouest, la zone montagneuse du nord-ouest, sachant que les déplacements dans le Sahara sont soumis à une autorisation préalable. Ainsi, donc, et tout en appelant à respecter certaines règles de vigilance, l’APST estime que ces «règles ne sont pas plus élevées qu’elles étaient auparavant». A. F. |
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