Les nouvelles technologies de la communication, notamment internet et la téléphonie mobile, seront bientôt utilisées pour détecter les atteintes à l'environnement.
C’est ce qu’a annoncé Néjib Derouiche, ministre de l'Environnement et du Développement durable, lors d'une conférence de presse, samedi 4 avril 2015, à la Kasbah, au cours de laquelle il a présenté les priorités de son département pour les 100 premiers jours du gouvernement Essid. Le nombre de contrôleurs va être doublé et les mécanismes de contrôle renforcés au niveau des points noirs pour détecter les infractions et les sanctionner, a-t-il précisé, ajoutant qu’un projet pilote pour le recyclage des déchets de démolition et de construction sera mis en place. Ce sera un premier pas sur la voie de la résolution du problème des déchets, qui s’est aggravé depuis la révolution, à cause notamment des constructions anarchiques. Néjib Dérouiche. M. Derouiche a aussi indiqué que le problème de la gestion des déchets dans l'île de Djerba est sur le point d'être résolu, faisant savoir, à ce propos, que les équipements d'enveloppement des déchets de l'île seront exploités à partir de la semaine prochaine, en attendant l'installation d'une «agence municipale» pour le recyclage des déchets, en collaboration avec le secteur privé. La municipalité de Djerba a entamé, depuis 10 mars 2015, l'exploitation de la décharge de Sidi Salem, a aussi rappelé le ministre. Programme national de la propreté. Tout en annonçant qu'un 6e casier sera aménagé dans la décharge de Jbel Borj Chakir, à l’ouest de Tunis, pour l'enfouissement des déchets jusqu'à fin 2017, M. Derouiche a ajouté que le ministère de l'Environnement envisage de créer deux nouvelles décharges dans le district de Tunis et d'éliminer 80% des décharges anarchiques (270.000 m3 des déchets), d’ici la fin 2015, moyennant un financement de l'ordre de 950.000 dinars. I. B. (avec Tap). |
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