Habib Essid à l'Assemblée «L'endettement de la Tunisie a atteint le taux élevé de 53% du PIB, en raison des pressions financières qui continuent de peser sur le pays».

C’est ce qu’a indiqué le chef du gouvernement, Habib Essid, en réponse aux interrogations des députés, lors de la séance du dialogue avec le gouvernement, vendredi 3 avril 2015.

«Bien que nous n’aimons pas recourir à l'endettement, nous y sommes contraints, face aux grandes difficultés financières auxquelles fait face le pays», a-t-il déclaré, tout en assurant que «tous les prêts contractés par la Tunisie ont été utilisés pour impulser l'investissement».

Ce qui mériterait d’être vérifié, tant il est vrai que, jusque-là, ces prêts ont été surtout utilisés pour financer le budget de fonctionnement de l’Etat, et notamment les salaires des fonctionnaires, dont le nombre, déjà pléthorique, a augmenté au cours des 4 dernières années.

Sur un autre plan, M. Essid a affirmé que le gouvernement essaie de convaincre plusieurs entreprises étrangères de renoncer à leur décision de quitter le pays, en promettant d’améliorer le climat des affaires et réunir les meilleures conditions pour l’investissement.

«Le schéma directeur du nouveau modèle de développement sera fin prêt d'ici la fin des 100 premiers jours du gouvernement», a-t-il promis (fin mai-début juin 2015, NDLR), en faisant remarquer que ce document devrait permettre l'élaboration du plan quinquennal 2016-2020.

I. B.

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