Les femmes chefs d’entreprises ont rendu hommage, aujourd’hui, à Hedi Djilani, fondateur de la CNFCE relevant de l’Utica, dont il était président de 1988 à 2011.
Dr Sonia Ben Mrad, présidente de la Chambre régionale des femmes chefs d’entreprises de Tunis, a déclaré, ce mardi 10 mars 2015, lors de la cérémonie de remise du «Prix de la Femme d’influence de l’année 2014» à la ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Salma Elloumi Rekik: «Notre organisation a 25 ans. Nous profitons de cette occasion pour rendre hommage à l’ancien président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica), Hedi Djilani, fondateur en 1990 de CNFCE, organisation non gouvernementale et à but lucratif. Depuis, les femmes ont beaucoup participé au développement de l’économie et à la création d’emplois». Hédi Djilani, qui n’était pas présent, aurait sans doute été ému d’entendre ce témoignage de reconnaissance de la part des membres d’une association qu’il a beaucoup soutenue. En cette période délicate que traverse la Tunisie, il est du devoir de tout citoyen de se mettre au travail pour aider à reconstruire le pays, a aussi indiqué Mme Ben Mrad, ajoutant que les Tunisiens ne sont plus dans une période de transition, mais dans une phase de stabilité politique pour 5 ans. Hedi Djilani, l'ex-patron de l'Utica a mérité la reconnaissance des femmes chefs d'entreprise. «Nous devons tous nous mettre au travail pour reconstruire le pays et aller de l’avant», a-t-elle souligné. Hichem Elloumi, vice-président de l’Utica, a souligné, de son côté, qu’en plus du défi sécuritaire, les Tunisiens font face aux défis économique et social. «Nous avons un problème de déficit budgétaire, de manque d’investissement, d’aggravation du chômage, et tous les indicateurs économiques sont en-deçà des attentes», a-t-il averti, ajoutant que la femme peut aider à relancer l’économie, ainsi que le secteur privé, qui emploie quelque 650.000 personnes. «N’oublions pas que le secteur du privé représente 85% des exportations tunisiennes. Nous sommes, avec le Maroc, l’un des premiers pays exportateurs au sud de la Méditerranée. Mais l’emploi reste notre principal défi. Il faut que l’entreprise, le syndicat, le gouvernement, le citoyen et toutes les parties concernées se mettent ensemble pour relever ces défis», a souligné M. Elloumi. Z. A. |
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