Le taux de croissance pour l’ensemble de l’année 2014 s’est établi à 2,3%, contre 2,4% en 2013, a relevé le conseil d’administration de la Banque centrale de Tunisie.
Réuni à Tunis, le 25 février 2015, le conseil de la BCT a examiné les dernières statistiques de la croissance économique relatives au dernier trimestre de l’année écoulée, publiées par l’Institut national de la statistique (INS), qui font état d’une stagnation du taux de croissance au niveau de 2,3% en glissement annuel, soit le même taux observé au 3e trimestre. Ceci reflète la poursuite de la baisse de l’activité dans le secteur des industries non-manufacturières et le ralentissement de la croissance dans les autres secteurs – à l’exception de celui de l’agriculture et de la pêche –, à l’instar des industries manufacturières et des services marchands, a relevé le conseil. «En ce qui concerne les récentes évolutions conjoncturelles, il a constaté que l’évolution positive de la situation politique n’a pas encore impacté la situation économique en ce début d’année marqué par la parution d’indicateurs économiques négatifs dans l’ensemble, excepté le commerce extérieur», a souligné le conseil dans un communiqué rendu public aujourd’hui. Ce constat a concerné, essentiellement, le secteur industriel dont l’indice général de la production a enregistré une baisse de 0,9% en octobre 2014, en relation notamment avec le repli de la production non-manufacturière et, en particulier, les secteurs minier et énergétique. Les exportations des principaux secteurs orientés à l’export ont connu, également, une contraction au cours du mois de janvier 2015, surtout dans les secteurs des industries mécaniques et électriques, des textiles, habillements, cuirs et chaussures et ce, parallèlement au repli des importations des biens d’équipement. Cette tendance négative a aussi été observée au niveau du secteur des services, et plus particulièrement, le tourisme et le transport aérien, dont les indicateurs d’activité ont même reculé par rapport à leurs niveaux enregistrés en 2012 et 2013, ce qui reflèterait une persistance de difficultés structurelles dans plusieurs secteurs d’activité, dont notamment le tourisme, et ce, en plus des difficultés conjoncturelles. I. B. (avec communiqué). |
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