C’est ce qu’a déclaré Salma Rekik, ministre du Tourisme et de l'Artisanat, lors d'une rencontre, dimanche 15 février 2015, à Djerba, avec les professionnels du secteur, tout en annonçant des réformes urgentes et un programme d'action pour les 5 prochaines années visant à relancer l’activité touristique dans le pays.

Une réunion ministérielle se tiendra, au cours de cette semaine, pour examiner les problèmes du secteur qui a besoin d'une révision du cadre réglementaire et législatif, a-t-elle indiqué, ajoutant qu'une équipe se penche, actuellement, sur un certain nombre de textes légaux devenus obsolètes ou inadaptés.

La structure des écoles de formation touristique sera, également, révisée, en coopération avec des partenaires étrangers, afin qu’elles répondent mieux aux besoins du marché, a- encore souligné Mme Rekik.

A Djerba, qui fait face, depuis quelques années, au problème de la levée de ordures, la ministre du Tourisme a évoqué, avec les professionnels, les moyens de régler les problèmes liés à la préservation de l’environnement, à l’accès à l'eau potable et à la disparition de certains métiers de l'artisanat, qui entravent le développement du secteur.

La régression des indicateurs touristiques, enregistrée au cours du mois de janvier 2015, à cause d’une conjoncture extérieure défavorable, peut être rattrapée grâce au renforcement de la stratégie de communication, notamment avec les tours opérateurs, a estimé la ministre.

Pour les professionnels, cette baisse n’est pas inquiétante, car la part du mois de janvier dans l’activité touristique globale reste très faible.

I. B. (avec Tap).