Le président de la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (Conect), qui parlait, jeudi 22 janvier 2015, lors d’une conférence de presse, considère que c’est l’une des premières initiatives que devrait prendre M. Essid, en guise de préparation du pays aux mesures douloureuses et aux sacrifices «qui devront toucher toutes les catégories, sinon le peuple ne les acceptera pas».

Un premier responsable se doit de «dire la vérité aux Tunisiens», insiste-t-il. D’autant que, selon M. Chérif, «cela n’a pas été fait jusqu’ici, chacun fuyant devant la situation».

Wided Bouchamaoui, présidente de l'Utica (centrale patronale), avait lancé le même appel, dans une interview à ‘‘Assabah Al-Ousboui’’, le 19 janvier 2015: «La situation économique en Tunisie est très alarmante et le gouvernement doit informer le peuple sur les ressources réelles du pays et l'étendue de son endettement», a-t-elle dit.

Nabil Ben Ameur