La grève sauvage, observée pendant 4 jours par ses agents a fait à la Société des transports de Tunis (Transtu), déjà déficitaire, la bagatelle de 420.000 dinars.
Mohamed Chamli, directeur de la communication et des relations extérieures à la Transtu, a précisé, à l'agence Tap, que les recettes quotidiennes de la société, provenant des bus et des métros, s'élèvent à 140.000 dinars, rappelant que la Transtu transporte, quotidiennement, de 1,3 à 1,5 million de voyageurs, uniquement dans le Grand Tunis. La société a certes réquisitionné environ 1.500 agents, soit 30% du nombre total de ses chauffeurs et receveurs, mais ces derniers n’ont pas respecté cette décision, a-t-il expliqué. Cette grève de transport, lancée sans préavis et alors que les négociations se poursuivaient entre la partie syndicale et les autorités publiques, a totalement paralysé la circulation dans la capitale et plusieurs villes intérieures du pays (notamment Bizerte, Nabeul et Sfax), entre le lundi 12 et le jeudi 15 janvier 2015, suscitant l’incompréhension et la colère des usagers. C’est-là, sans doute, l’une des raisons – en plus des menaces de poursuites judiciaires à l’encontre des agents ayant refusé la réquisition – qui a amené les transporteurs à décider la reprise du travail aujourd’hui. I. B. |
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