La Banque mondiale a récemment bouclé une étude sur la gestion des carrières et le système d’évaluation des performances de la fonction publique en Tunisie.
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Cette étude, destinée à préparer la réforme de ce secteur présentant de nombreuses carences structurelles, doit encore être validée par le gouvernement, le prochain fort probablement. La réforme en question devrait rationaliser le fonctionnement de la fonction publique et introduire une plus grande mobilité entre les secteurs public et privé. Rappelons que, dans ce contexte, la présidence du gouvernement a créé, en septembre 2014, une «commission de suivi et de pilotage de la programmation dans la fonction publique». Celle-ci est chargée: - de la collecte, l'analyse et le suivi des données statistiques relatives à l'évolution des ressources humaines dans ce secteur; - de l'élaboration d'indicateurs relatifs à la fonction publique pour l'aide à la prise de décision ; - du diagnostic des difficultés de la fonction publique et de la proposition des solutions appropriées – dont des textes réglementaires nécessaires pour sa modernisation et sa rénovation; - du pilotage du système d'information de la fonction publique et la coordination et la gestion du système Insaf, une application inter administrative permettant la gestion intégrée des ressources humaines et de la paie du personnel de l’Etat, des collectivités et des établissements publics, soit près de 500.000 agents. Nabil Ben Ameur |
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