Assurance-autoLe Comité général des assurances (CGA) prépare, en collaboration avec Banque mondiale, une étude d'évaluation des tarifs d'assurance-auto, une branche très déficitaire.

Selon la directrice de la législation et des études au CGA, Faten Mallouli, qui parlait en marge d'une session de formation, organisée mercredi 10 décembre 2014, par l'Institut national de la consommation (INC), le secteur dans son ensemble souffre du déficit financier caractérisant la branche de l'assurance-auto, qui représente la moitié du chiffre d'affaires global sectoriel.

Mme Mallouli estime que les délais de dédommagement des dégâts physiques découlant des accidents de voiture sont devenus plus courts durant les dernières années. Elle a, également, affirmé que le comité oeuvrera durant les prochaines années à créer une centrale de risques et une banque de données, et à rétablir l'équilibre financier de la filière assurance auto et à assainir le secteur dans son ensemble.

Les participants à la session de formation ont évoqué certaines pratiques caractérisant le secteur tels que le refus de couvrir certains types de véhicules, à l'instar des motocycles, la vente conditionnée et l'absence de transparence dans les contrats d'assurance.

Ils ont également noté la hausse des tarifs des services facultatifs d'assurance-auto, la complexité des procédures et l'absence d'information sur les tarifs; ce qui est de nature à empêcher le consommateur d'exercer son droit de choisir et de contracter.

Selon le CGA, le secteur compte 24 compagnies, 905 intermédiaires et 865 experts en assurance.

I. B. (avec Tap).

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