ahmed bouzguenda 2 28«Le taux de croissance de 5,3%, prévu pour la période 2014-2017, ne suffit pas pour réduire, de manière notable, le taux de chômage», a indiqué Ahmed Bouzguenda.

Le président de l'Institut arabe des chefs d'entreprises (IACE), qui parlait, en marge des 29e Journées de l'entreprise (5 et 6 décembre 2014, à Port El-Kantaoui, Hammam-Sousse), a appelé, dans une déclaration à l'agence Tap, à «changer le modèle de développement actuel», qui a montré ses limites en termes de création d’emplois de qualité et de réduction du chômage, dont le taux plafonne, depuis quelques années, à 16-17%.

«L'IACE va proposer un modèle de développement permettant de créer de l'emploi au profit des diplômés de l'enseignement supérieur», a annoncé M. Bouzguenda à cette occasion, ajoutant que «la direction des relations sociales au sein de l'entreprise devra consolider le principe de pérennité et préserver les emplois sans affecter le climat au sein de l'entreprise».

Tout en mettant l'accent sur la nécessité de mettre en place de nouveaux mécanismes de travail pour que les conflits au sein de l'entreprise n'affectent pas sa pérennité, M. Bouzguenda a appelé à l'établissement de relations de travail basées sur le respect mutuel et la conciliation entre les revendications professionnelles et la capacité financière de l'entreprise.

Les Journées de l'entreprise constituent une occasion, a-t-il ajouté, pour réfléchir à une «méthode pouvant mettre en place un rapport salaires-productivité du salarié» et identifier aussi une méthode pour «réviser la loi du travail sans toucher au droit à un emploi décent.»

I. B. (avec Tap).

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