C’est ce qu’a affirmé Nebgha Salem, président de la Fédération nationale du transport, affiliée à l’Utica (centrale patronale), qui parlait mercredi 12 novembre 2014, lors d'une réunion consacrée à la mise en œuvre des procédures relatives à la liasse de transport, au siège de l'Utica.

La présidente de l'organisation patronale, Wided Bouchamaoui, a affirmé, pour sa part, que la situation inhabituelle qu'a connue le port de Radès à certaines périodes, au lendemain de la révolution de janvier 2011, a engendré des pertes pour l'économie nationale en général et pour les entreprises en particulier, en raison des retards accusés dans le chargement et le déchargement des navires.

La liasse de transport, qui vient améliorer l’organisation et le rendement des ports, aura donc un impact positif sur l’économie nationale et les entreprises.

Il s'agit, a-t-elle dit, d'un système d'interaction numérique qui remplace l'utilisation des supports en papier, évitant ainsi les pertes de dossiers et garantissant l'exécution facile et rapide des procédures de l'import et de l'export dans un délai de 24 heures.

La liasse de transport constitue, selon Mme Bouchemaoui, le résultat d'un travail de 10 ans, auquel ont pris part toutes les parties concernées : Utica, ministère du Transport, Office national de la marine marchande, douane et professionnels.

Mondher Khanfir, représentant du ministère du Transport, a rappelé, de son côté, qu'avant l'entrée en application de la liasse de transport, les professionnels ont proposé tout un programme pour améliorer la logistique des ports.

Ce programme porte, essentiellement, sur la stabilisation et la consolidation du système numérique dans les ports et la mise en œuvre de la liasse de transport. Et c’est ce qui a été réalisé, pour commencer, au port de Radès, avec la normalisation de son système numérique et la mise en œuvre d’un plan de circulation permettant d'améliorer le rendement général du port.

I. B. (avec Tap).