Le montant global du financement public de la campagne électorale pour les législatives du 26 octobre 2014 est estimé à 12 millions de dinars (MD).
Cette estimation a été avancée par Idriss Ray, conseiller des services publics à la direction générale de la comptabilité publique et du paiement auprès du ministère de l'Economie et des Finances, cité par l’agence Tap. Ces fonds publics, qui vont bénéficier aux listes candidates sur les 27 circonscriptions électorales du pays et 6 basées à l'étranger, dépassent de 4 MD le montant déboursé lors des élections de l'Assemblée nationale constituante (ANC), le 23 octobre 2011, et qui s’élevait à 8,396 MD. Jusqu'au 3 octobre 2014, un montant de 5,086 MD a été déjà décaissé au titre de la première tranche de la prime, au profit de 1.188 listes électorales. Le plus important financement public a été accordé à la circonscription de Sousse, soit une première tranche d'une valeur de 5.850 dinars. Ce financement public est calculé selon le nombre des électeurs et la densité démographique. La circonscription de Tataouine a reçu, en revanche, le financement public le moins important, soit 2.252,5 dinars, en fonction de ces mêmes critères. Idriss Ray a évoqué plusieurs entraves au décaissement de la première tranche de la prime à certaines listes, notamment les difficultés d'accès à leur identité bancaire. Parmi ces listes, 6 sont en lice dans la circonscription de Ben Arous, 5 à Tunis2, 5 à Sfax1, 4 à Sousse et 1 à Medenine. En ce qui concerne les listes électorales à l'étranger, Idriss Ray a indiqué que le nombre final a atteint 97, dont 63 ont, au 3 octobre 2014, fait parvenir leur identifiant bancaire à la direction générale de la comptabilité publique et du paiement. Parmi les obstacles empêchant le versement de la première tranche de la prime par les représentations diplomatiques et les consulats à l'étranger, il a cité l'ouverture de certains comptes bancaires en dehors de la circonscription électorale. I. B. (avec Tap). |
{flike}