Près de 300 agents de l'hypermarché Géant ont observé, dimanche 28 septembre 2014, une grève, pour protester contre la non satisfaction des leurs revendications.
Les clients de Géant ont été surpris, hier matin, par le rassemblement des employés devant les entrées de l’hypermarché et par les rideaux tirés des magasins. «Nous observons une grève, aujourd’hui, parce que l’administration a rejeté toutes nos revendications légitimes. Nous sommes marginalisés et l’entente avec nos supérieurs est devenue impossible. La tension n’a cessé de monter depuis plusieurs mois au sein de l’entreprise», a expliqué un agent à Kapitalis. Les rideaux des magasins tirés. Selon Mohamed Chebbi, secrétaire général de l'Union régionale du travail à l'Ariana, cité par l'agence Tap, «la grève, qui s’est poursuivi pendant toute la journée, a enregistré un prétendu la direction de l'entreprise qui a mobilisé des intrus pour poursuivre le travail au niveau des caisses». En fait, la direction a mobilisé des agents administratifs et d’autres venus de la chaîne Monoprix, appartenant au même groupe, pour assurer le travail au niveau des caisses, mais celles-ci étaient à moitié fermées. Selon M. Chebbi, le recours à des intrus pour assurer la continuité du travail, est un acte de provocation de la part de la direction de Géant, qui a compliqué la situation sociale au sein de l'entreprise. Le responsable syndical n’écarte pas la possibilité de recourir à de nouveaux mouvements de protestation plus sévères dans les prochains jours, indiquant que la grève a été décidée en raison de la détérioration du climat social au sein de l'hypermarché et de la non satisfaction des revendications des agents. Parmi ces revendications, M. Chebbi a cité l'augmentation de la prime de Aïd El-Idha, sachant que le montant de l'emprunt accordé aux cadres est de 80 dinars alors que celui octroyé aux agents s'élève à 20 dinars. Il a, par ailleurs, fait remarquer qu'une réunion de réconciliation s'est tenue avec l'entreprise mais elle a abouti à un échec en raison du refus de la direction de satisfaire les revendications du personnel malgré l'augmentation des prix et la détérioration du pouvoir d'achat. Z. A. (avec Tap). |
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