L’image a quelque chose d’irréel et de pathétique: des touristes rejoignent l’aéroport de Djerba-Zarzis à pied, la route étant coupée par des manifestants.
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Alors qu’il s’apprête à célébrer en grandes pompes, dans la soirée du samedi 27 septembre 2014, à Hammamet, l’attribution de ses Tunisia Awards, le tourisme tunisien offre un visage triste à Djerba, l’un de ses fiefs historiques. La grève générale observée les 25 et 26 septembre dans l’île des Lotophages, à l’appel des acteurs de la société civile de Houmet Souk, pour dénoncer le laxisme des autorités face aux ordures défigurant le visage de cette destination touristique. Conséquence : cette image désolante, et qui ne va pas aider à sortir le tourisme tunisien de la crise dans laquelle il se morfond depuis 3 ans, où l’on voit des touristes contraints de rejoindre l’aéroport de Djerba-Zarzis à pied, en trainant leurs valises derrière eux. On préfère ne pas penser aux conséquences terribles d’une telle gabegie sur l’avenir du tourisme à Djerba et en Tunisie en général, un pays où tout fout le camp. I. B. |
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