Selon l’imam, si le marché n’est pas rigoueusement contrôlé, le prix d’un mouton pourrait atteindre juqu’à 1000 dinars.

L’Etat a certes importé 6000 têtes, payées en devises, mais cela ne changera rien, car la demande risque de dépasser largement le 1 million de bêtes que les éleveurs locaux pourraient mettre sur le marché à l’occasion de l’Aïd El-Idha.

Selon Fadhel Achour, une fatwa du mufti de la république autorisant les Tunisiens à ne pas sacrifier le mouton cette année pourrait soulager la bourse des consommateurs et déjouer le système de spéculation mis en place chaque année, à pareille période, par les intermédiaires («gachara») pour gruger les éleveurs et les consommateurs. Cela permettrait aussi de renforcer le cheptel national en perspective des prochaines années.

Cette proposition, quelque peu farfelue, risque de susciter la colère des éleveurs qui, eux, attendent l’Aïd El-Idha pour récolter le fruit de leur labeur de toute une année.

Z. A.