C’est, en tout cas, l’explication donnée ce lundi 1er septembre 2014 à l'agence Tap par Nejib Helal, directeur général adjoint à la Société tunisienne de l'électricité et du gaz (Steg).

Suite à cet incident, le chef du gouvernement a ordonné la création d'une commission d'enquête sous l'égide du ministère de l'Industrie, de l'Energie et des Mines pour identifier les causes de cette panne, a-t-il ajouté.

La commission, qui regroupe des experts de la Steg et du ministère de l'Industrie, devra établir, au bout de 48 heures, un premier rapport sur la panne et un deuxième, plus circonstacié et détaillé, dans une semaine.

D'après M. Helal, le réseau national de transport de l'électricité en Tunisie, qui s'étend sur 6.000 kilomètres, est interconnecté. «Ce qui fait que toute panne au niveau des sous-réseaux affecte l'ensemble du réseau et engendre, par conséquent, une coupure généralisée du courant», a-t-il expliqué.

M. Helal a rappelé, par ailleurs, que les équipes techniques de la Steg ont procédé, un quart d'heure après la coupure du courant électrique, vers 17h30, à son rétablissement dans plusieurs régions du pays. Le courant a été rétabli vers 20h30 dimanche.

Le responsable a, cependant, nié les rumeurs relatives à des actes de vandalisme ou de sabotage attribué aux membres de la Fédération générale de l'électricité affiliée à l’UGTT.

«Ce genre de pannes peut survenir même dans les pays développés», a tenu à préciser le responsable de la Steg, appelant les citoyens à être compréhensifs.

La Tunisie avait déjà vécu un incident pareil, le 30 juin 2002. Ce jour-là, la coupure générale d'électricité avait coïncidé avec la finale de la coupe du monde de football opposant l’Allemagne et le Brésil, dont les téléspectateurs tunisiens furent privés.

I. B. (avec Tap).