Le cadre législatif régissant les activités atomiques en Tunisie présente des défaillances qui posent des risques pour la population, l'infrastructure et l'environnement.
Les experts tunisiens, réunis lundi 4 août 2014, à Tunis, pour examiner les projets de textes législatifs portant sur les activités et les technologies atomiques en Tunisie, ont souligné également l'absence d'une structure de contrôle spécialisée conforme aux normes et conventions internationales. Selon le classement de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), la Tunisie compte parmi les pays qui respectent le moins les conventions internationales dans le domaine de l'énergie atomique. Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Taoufik Jelassi, qui présidait la réunion, a relevé l'importance du travail fourni par le groupe d’experts qui élaboré un cadre juridique adapté à l'utilisation pacifique de l'énergie et des technologies atomiques. La discussion a aussi porté sur deux projets de loi relatifs à la création de deux agences tunisiennes chargées de la sécurité atomique en coordination avec les ministères et les parties concernées. Le responsable gouvernemental s'est engagé, par ailleurs, à soutenir ces projets et accélérer leur mise en œuvre partant des prérogatives qui lui reviennent en tant que président de la Commission nationale de l'énergie atomique. M. Jelassi a enfin indiqué que ces projets seront soumis rapidement à la présidence du gouvernement vu leur importance pour la santé du citoyen, la sécurité et l'image du pays à l'étranger. I. B. (avec Tap). |
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