L’Utica salue la volonté du gouvernement de lutter contre le secteur informel, mais émets des réserves sur certains articles du projet de Loi de finances complémentaire (LFC) 2014.
L’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica) a publié aujourd’hui, jeudi 10 juillet, un communiqué où elle réagit au projet de LFC 2014. Ainsi tout en louant «les efforts du gouvernement pour la préparation de ce projet» et en exprimant sa satisfaction pour sa réactivité avec ses propositions, qui ont été prises en considération dans ce document, la centrale patronale insiste sur «l’importance des axes relatifs à la lutte contre la contrebande et le commerce parallèle, l’amélioration du rendement de la fiscalité et l’encouragement de l’investissement et de l’emploi». L’Utica souligne, cependant, «certaines défaillances notamment au niveau de la promotion des investissements et la création d’une dynamique économique très importante dans la conjoncture actuelle», et «attire l’attention quant aux risques de la pression fiscale sur les entreprises et les individus, et son impact négatif sur l’économie nationale». Tout en insistant sur «l’importance de procéder à clarifier convenablement certains articles de cette loi, à travers les textes d’application, pour éviter les fausses interprétations et les dérapages au moment de leur application», l’Utica fait part, au passage, de «ses craintes quant à certains textes qui pourraient mener à une prédominance de l’autorité de l’administration, au point de freiner les efforts de développement et de promotion des investissements». Elle estime, également, que «certains textes, à l’instar de celui relatif à la levée du secret bancaire, auraient dû faire partie d’un projet global de la réforme fiscale», tout en insistant sur «l’obligation de mettre en place les garanties nécessaires assurant la sécurité des données personnelles.» I. B. |
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