Pour lutter contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, l’activité de change, jusque-là monopole des banques, va être ouverte à d’autres opérateurs.
La loi de finances complémentaire 2014 propose, en effet, dans son article 81, la création de bureaux de change par des personnes morales, répondant à des critères qui devront être définis dans le cadre d'un décret. Les nouvelles entités pourront pratiquer les opérations de change manuel, actuellement limitées aux banques (loi n°65 de l'année 2001). La Banque centrale de Tunisie (BCT) fixe, selon le même article, les conditions de pratique de cette activité, les opérations autorisées et les mécanismes de contrôle de ces bureaux de change. La création de bureaux de change est censée orienter les opérations de change effectuées de manière illégale vers les canaux légaux et lutter ainsi contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme. I. B. (avec Tap) |
{flike}