La loi des finances complémentaire pour l'exercice 2014 vise à préserver les équilibres des finances publiques par la réduction du déficit budgétaire de 6,9 à 5,2%.
Ce document, attendu depuis plusieurs semaines, a été adopté, mercredi soir, par le Conseil des ministres et il a été soumis, aujourd’hui, à l'Assemblée nationale constituante (ANC) pour adoption. Selon Nidhal Ouerfelli, porte parole du gouvernement, ce projet est basé sur la rationalisation des dépenses publiques, ce qui n’a rien à voir avec une politique d'austérité pouvant avoir des impacts négatifs sur les catégories à faible et à moyen revenus. Le projet prévoit aussi des dispositions pour lutter contre l’évasion fiscale, la contrebande et le commerce parallèle, et pour impulser la croissance et l'investissement, en attendant l'adoption du nouveau code d'investissement. Il porte aussi sur la mise en place de réformes économiques structurelles et de politiques de solidarité et d'intégration sociale. Mustapha Ben Jaâfar reçoit, aujourd'hui, le texte de la Loi des finances complémentaire 2014 des mains de Mehdi Jomaa, accompagné de Hakim Ben Hamouda et Nidhal Ouerfelli. Evoquant les difficultés auxquelles font face la plupart des entreprises publiques, M. Ouerfelli a souligné que ces difficultés sont dues pour l’essentiel aux «recrutements anarchiques conclus au cours des dernières années» (traduire : par les deux gouvernements de la troïka dominés par le parti islamiste Ennahdha), ajoutant que le gouvernement examinera ce dossier à travers la conclusion d'un contrat de performance. I. B. |
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