Exploitation-petrole 800 ouvriers et techniciens opérant dans des sociétés de services pétroliers à Tatatouine (sud-est) ont été licenciés depuis le mois d'octobre 2013.

Le secrétaire général de l'Union générale du travail (UGT) Kamel Abdellatif, qui a avancé ce chiffre, explique ces licenciements par le retard enregistré dans l'octroi des permis de recherche et de prospection de pétrole dans le gouvernorat de Tataouine.

Tout en exprimant, dans une déclaration à l'agence Tap, son «étonnement» de la détérioration du climat social dans les champs pétroliers situés dans la zone saharienne, le responsable syndical a ajouté: «Plusieurs sociétés pétrolières sont inquiètes de la situation actuelle et du blocage de leurs programmes, censés avoir un impact positif dans la région notamment au niveau de l'emploi».

Les allégations de corruption dans le secteur pétrolier, exprimées sans preuves tangibles par plusieurs représentants de la société civile et même par des dirigeants politiques, ne facilitent guère la tâche du ministère de l’Industrie, de l’Energie et des Mines, ni celle des opérateurs du secteur sommés de prouver leur innocence pour continuer leurs activités.

Cette ambiance délétère ne plaide pas, on l’imagine, pour la réalisation des investissements projetés et l’élaboration de nouveaux projets d’exploration. Et c’est le pays qui s’en trouve sanctionné, car les grands majors du secteur ont d’autres régions à explorer et d’autres ressources à exploiter ailleurs.

I. B.

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