Marzouki-Africa-24Le président provisoire de la république Moncef Marzouki, qui est nul en économie, ne connait même pas le montant global du budget de l’Etat tunisien. 

Dans une interview à la chaîne Africa 24, le locataire du Palais de Carthage a été interrogé sur la décision du gouvernement de geler les salaires en 2014. Se mélangeant les pinceaux, il a marmonné: «Le budget de l’Etat s’élève à 26 millions... millions de milliards... enfin, disons, 26 unités...»

S’il est un grand calculateur politique, M. Marzouki, on le sait, ne sait pas compter en millions et encore moins en milliards.

Piètre gestionnaire – il dilapide le budget de l’Etat pour mener sa campagne électorale pour les prochaines élections –, il ne connait rien à l’économie, mais croit pouvoir avoir un avis sur les questions économiques. Ce qui nous vaut, dans le même entretien, une autre pépite.

«Quand on lance des politiques économiques, il faut attendre 20 ans pour pouvoir en cueillir les fruits», dit-il, très sûr de sa science. Et quand le journaliste le relance: «Le peuple tunisien doit-il attendre encore 20 ans?», il s’est rattrapé, très maladroitement du reste: «Nous lui avons demandé 5 ans».

Pire encore : dans ces bribes de phrases, il y a plusieurs mensonges.

D’abord, M. Marzouki prétend avoir un avis en matière de politique économique de l’Etat, ce qui est, on le sait, totalement infondé. Même si le président provisoire de la république, dénué de prérogatives, tente désespérément de se donner des pouvoirs qu’il n’a pas.

Ensuite, quelles politiques économiques l’Etat tunisien a-t-il lancées? Les gouvernements post-révolution n’ont fait jusque-là que poursuivre les politiques mises en route par l’ancien régime. Ils ont juste aggravé la crise économique. Et ce n’est pas, à proprement parler, une performance dont M. Marzouki peut être fier.

Jugeons en : entre 2010 et 2014, le déficit budgétaire est passé de moins 3% à plus 7%, l’inflation de 4% à 7% et l’endettement de 35% à 50%.

M. Marzouki et ses amis islamistes sont passés par-là...

I. B.

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