Les forces de l’ordre ont du, aujourd’hui, faire usage du gaz lacrymogène pour lever le sit-in devant l’usine du GCT dans la zone industrielle de Skhira, au sud de Sfax.
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Lors de cette intervention, les manifestants ont déploré quelques blessés, qui ont été transportés à l’hôpital régional. Des militants syndicaux et des représentants de l’Union des diplômés chômeurs (UDC) appellent le président provisoire du gouvernement, le ministre de l’Industrie, le gouverneur de Sfax et le délégué de Skhira à assumer leur responsabilité dans ce ce qui s’est passé. Depuis la révolution, plusieurs sit-in ont eu lieu devant le Groupe chimique tunisien (GCT), à Skhira, bloquant l’entrée et la sortie des camions transportant le phosphate et les engrais chimiques et empêchant les travailleurs de se rendre à l’usine. Ces mouvements ont la même revendication : des emplois pour les chômeurs. Mais l’entreprise publique, qui est déjà en sureffectif, a recruté des centaines de travailleurs au cours des 3 dernières années, mais elle ne peut répondre à toutes les demandes, d’autant que la productivité, la production et les recettes ont accusé une forte baisse. Z. A. |
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