Selon Sarra Titaye, Pdg de la SLT, société relevant du ministère du Tourisme, ce plan de réhabilitation devrait démarrer par une opération de dragage.

Cette opération, qui doit être assurée tous les 6 ans et qui nécessite un investissement d’un million de dinars, sera assurée par l’armée tunisienne.

Le dragage est une opération cyclique et naturelle nécessitée par l'ensablement. Elle consiste à extraire les matériaux situés sur le fond d'un plan d'eau. L'objectif est de réaliser des travaux de génie portuaire (creusement de bassins ou de chenaux) et d'entretenir les chenaux fluviaux ou maritimes empruntés par les navires.

Selon Mme Titaye, 3 mois seront nécessaires pour élaguer quelques 20.000 m³ de sable engorgeant actuellement le port.

Faire du port de Sidi Bou Said un projet pilote pour la création d’un nouveau label pour les ports de plaisance tunisiens.

Le bureau d'études international Maritec est en train de réaliser une étude sur la réhabilitation des ouvrages et la protection du port de Sidi Bou Said. Les conclusions de la premiere phase de l’étude seront connues, debut juillet prochain.

Le port, qui s’étend sur plus de deux hectares et demi, recevait en 2010 entre 500 et 600 bateaux. En 2013, il n’en a reçus que 220. Aujourd’hui, 30% du port n’est pas exploitable et plus de la moitié de sa capacité est bloquée.

L’action est donc urgente et l’étude en cours vise à faire du port de Sidi Bou Said un projet pilote pour la création d’un nouveau label pour les ports de plaisance tunisiens.

Le projet vise également à faire accompagner le développement du port par des commerces, des structures d'animation ou encore un hôtel de charme…

La STL est une entreprise publique constituée en 1977. Elle est chargée de la gestion de l'hôtel Sidi Dhrif et du port de plaisance de Sidi Bou Said pour le compte de l'Office national du tourisme tunisien (ONTT).

I. B. (avec communiqué).