Un atelier de présentation du plan d’action de développement de la chaîne de valeur du figuier de barbarie bio se tiendra le mercredi 25 juin, à l’hôtel Sufetula-Sbeïtla, à Kasserine.
Le figuier de barbarie communément appelé «hindi» représente l’une des filières agricoles les plus prometteuses en Tunisie en termes de perspectives d’amélioration de la production, la transformation et l’exportation. Ce fruit offre également de multiples opportunités de développement de nouveaux produits tels que le jus, la confiture, mais également l’élaboration de produits cosmétiques et médicinales. Le gouvernorat de Kasserine est connu pour sa production de figue de barbarie, mais c’est plus précisément dans la région de Zelfen que les agriculteurs se sont spécialisés dans cette culture avec une tendance vers l’adoption du mode de production biologique. De ce fait, les efforts ont été orientés vers la dynamisation de la chaîne de valeur du figuier de barbarie bio à Kasserine. Ce projet, inscrit dans le cadre du «Projet d’accès aux marchés des produits agroalimentaires et de terroir» (Pampat), est financé par le secrétariat d’État à l’Economie de la Confédération suisse (Seco) et exécuté par l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (Onudi), en étroite collaboration avec le ministère de l’Industrie et le ministère de l’Agriculture. L’atelier de présentation du plan d’action de développement de la chaîne de valeur du figuier de barbarie bio à Kasserine présentera les résultats des travaux de diagnostic de cette chaîne de valeur qui ont été entamés depuis le début du mois de juin courant, sous forme de mini-ateliers participatifs, en vue de collecter différentes informations ainsi que les points forts et les points faibles de cette chaîne de valeur. Cela a permis de préparer un plan d’action de développement de cette filière. Ces mini-ateliers de diagnostic ont concerné tous les intervenants au niveau de la chaîne de valeur à savoir les agriculteurs, les transformateurs, les entrepôts frigorifiques et les jeunes promoteurs. En plus, une attention particulière a été accordée au rôle des femmes artisanes et leurs besoins de renforcement des capacités en vue de participer plus efficacement à l’amélioration de la chaine de valeur. Ce diagnostic a également porté sur le rôle des structures d’appui et de l’administration afin de mieux comprendre leurs activités d’encadrement et d’assistance. Le développement de la filière de la figue de barbarie peut ouvrir des opportunités pour plusieurs régions en Tunisie. L’atelier a trois objectifs: la restitution des travaux de diagnostic participatif de la situation actuelle de la chaîne de valeur du figuier de barbarie bio à Kasserine, la validation du plan d’action de développement de cette chaîne de valeur et la détermination des activités futures du projet Pampat et la synergie avec les autres projets de développement mis en œuvre dans la région de Kasserine. Participent à cet atelier Samia Maamar, directrice générale de l’Agriculture biologique au ministère de l’Agriculture, Jean-Claude Plana, représentant de l’Onudi en Tunisie, Mohamed Missaoui, directeur général de la CRDA-Kasserine, Nuria Ackermann, coordinatrice du Projet Pampat de l’Onudi, Houssem Bel Hadj, expert de l’Onudi, Mourad Zougar, chef du bureau de la Coopération Suisse à Kasserine, et Rafik Guesmi, coordinateur de la Table-ronde économique de Kasserine. I. B. (avec communiqué). |
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