Desertification-TunisieLa Tunisie, pays particulièrement affecté par l’avancée du sable, a célébré, le 17 juin, la journée mondiale de la lutte contre la désertification et la sécheresse.

Cette célébration a été mise, cette année, sous le thème, qui a valeur de programme: «La terre est notre avenir, préservons-la des changements climatiques».

Selon une étude sur la désertification en Tunisie, réalisée en 2008, 53% des terres dans le pays sont vulnérables, 40% sont de moyenne vulnérabilité et seulement 7% sont équilibrées, et ce, en raison des conditions climatiques, de l'intervention humaine, de l'état de la couverture végétale et de la qualité du sol et de l'eau.

Dans une déclaration à l'agence Tap, le chargé du bureau de lutte contre la désertification au secrétariat d'Etat au Développement durable, Abdelhakim Aouissaoui, a indiqué que «ces données nécessitent une mise à jour et que toute évaluation du niveau de désertification, de la biodiversité et des écosystèmes exige la mobilisation de fonds colossaux qui dépassent parfois la capacité de l'Etat».

Le responsable a confirmé, par ailleurs, que les pâturages se sont relativement dégradés, notamment ceux où l'activité humaine est dense, non étudiée et non conformes aux standards de durabilité (eau, sol…).

Le secrétariat d'Etat au Développement durable (SEDD) a précisé, dans un communiqué rendu public lundi, qu'un surcroit d'efforts est nécessaire pour lutter contre le phénomène des changements climatiques et de la désertification.

Tunisie-desertification

«Il faut mobiliser davantage de potentialités pour réduire l'impact de ces phénomènes qui persistent en dépit des programmes mis en place pour la lutte contre la désertification (boisement, plantation, lutte contre l'avancée du sable et l'érosion marine, préservation des eaux et sols)», préconise le SEDD.

I. B. (avec Tap).

{flike}