Le marché de gros de Bir El-Kassaa, près de Tunis, enregistre de nombreux dépassements, notamment la «distribution de produits agricoles d'origine inconnue».
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Foued Ajroudi, chargé de la communication à la Société tunisienne des marchés de gros (Sotumag), qui a fait état de ces dépassements, a utilisé le terme de «blanchiment», dans une volonté de souligner l’origine douteuse de ces produits. M. Ajroudi, qui parlait au cours d’une conférence de presse, au siège du Syndicat national des journalistes (SNJT), le samedi 31 mai 2014, à Tunis, a indiqué que ces produits «entrent au marché de gros sans factures et, par conséquent, sans contrôle sanitaire, pour être, ensuite, commercialisés sur le marché local, ce qui a des répercussions négatives, aux plans économique et sanitaire». Le marché de gros a, selon lui, «dévié de son rôle principal, qui est de lutter contre la contrebande et le commerce parallèle, mais aussi, et surtout, de réguler les prix sur le marché national, qui est soumis à la loi de l'offre et de la demande». «La diffusion d'informations sur ces dépassements m'a causé des problèmes avec le Pdg de la Sotumag, qui a mené une campagne contre moi», a encore affirmé Ajroudi, estimant, cependant, que ses «efforts pour lever le voile sur les infractions commises à la Sotumag ont été fructueux, puisque le ministère du Commerce et de l'Artisanat a intensifié les opérations de contrôle au niveau du marché de gros et ailleurs». I. B. (avec Tap) |
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