Tunisie-Algerie-accord-AlgerAu moment où le Qatar, qui parrainait les révolutions arabes, semble avoir retiré ses billes de la Tunisie et rechigne à sortir son chéquier, Alger fait un nouveau geste en direction de Tunis.

Le quotidien algérois ‘‘Liberté’’ parle d'une aide de l'Algérie à la Tunisie à hauteur de 500 millions d'euros (1,2 milliards de dinars), sous formes de crédits et de dons.

C’est, on l’a compris, la raison principale de la visite non programmée de Mehdi Jomaa en Algérie, samedi et dimanche, en plus de la coopération sécuritaire au moment ou notre armée déploie ses forces sur tout le territoire du Mont Chaambi à la frontière tuniso-algérienne.

Le quotidien rappelle aussi que nombre de responsables politiques tunisiens viennent «prendre conseil» auprès d’Alger, comme pour marquer l'influence grandissante de l’Algérie en Tunisie, tout en affirmant que les officiels algériens rechignent à intervenir dans les affaires intérieures tunisiennes.

Ce qui est curieux, c'est que cette visite intervient à la veille de la réunion de la grande commission mixte, censée se tenir bientôt sous la présidence des deux premiers ministres.

Accord-Algerie-Tunisie

Mehdi Jomaa et Abdelmalek Sellal assistent à la signature de nouveaux accords bilatéraux.

Des points de désaccords persistent entre les deux pays, concernant la mise en place de la «zone de libre échange» qui est toujours au point mort.

M. Jomaa arrivera-t-il à lever les entraves pour l'exécution des termes d'un accord plus que nécessaire à l'évolution des échanges entre les deux pays?

Tout pousse à le croire surtout que les algériens, après la réélection d’Abdelaziz Bouteflika semblent accorder une grande importance à se qui se passe sur leur frontière orientale.

Imed Bahri

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