En raison de la mauvaise gestion et des méthodes aléatoires de recrutement dans la fonction publique, l’Etat tunisien a enregistré 3 milliards de dinars de pertes.
Mehdi Jomaâ, chef du gouvernement provisoire, a déclaré, samedi, lors d’une réunion avec les gouverneurs, que la mauvaise gestion des institutions publiques s’est traduite, notamment, par les méthodes aléatoires du recrutement. Pas moins de 30.000 recrutements dans la fonction publique ont été effectués par simple décision régalienne, sans concours et sans nécessité de service, sous les deux gouvernements de la «troïka» (coalition gouvernementale dominée par le parti islamiste Ennahdha) entre décembre 2011et janvier 2014. Selon Rafik Nour Ben Kilani, président de l’association ‘‘La Lettre de la Kasbah’’, 80% du total des anciens prisonniers d’Ennahdha ayant bénéficié de l’amnistie générale ont été recrutés dans les ministères du Sport, du Transport et de l’Équipement. Ils perçoivent des salaires et ne font pratiquement rien. Z. A. Illustration: Passation entre Hamadi Jebali et Ali Larayedh: deux ans de gabegie et de mauvaise gestion. |
{flike}