Cette décision, annoncée mardi par la chambre, a été prise lors d'une réunion tenue par son bureau exécutif mardi à Tunis, indique un communiqué de l'Utica, ajoutant qu’elle vient mettre fin aux «grandes pertes subies par les propriétaires des centres de collecte en raison du refus des usines de transformation d'accepter les quantités qui leur sont transférées».

Le bureau exécutif de la chambre a ainsi appelé les parties concernées à activer les mécanismes de régulation, notamment le stockage, le séchage et l'exportation, pour résoudre ce problème, et ce, tout en prenant en compte les besoins du secteur.

Il a aussi appelé à augmenter le montant de la prime de collecte et de réfrigération, compte tenu des augmentations continues du coût de collecte et des situations financières difficiles des centres de collecte.

Les membres du bureau exécutif de la chambre a recommandé, aussi, le parachèvement, de la révision du cahier des charges régissant les activités de collecte et de transport de lait et le renforcement du contrôle de la qualité du lait sans se borner à la collecte et l'industrialisation.

Mercredi 2 avril, des producteurs de lait ont déversé une quantité de leur produit en pleine rue à Sfax (sud-est), pour protester contre le quota de vente imposé par les usines à chaque agriculteur et qui les empêche de vendre la totalité de leur production. La vidéo de cette scène a choqué beaucoup de Tunisiens et suscité de vives critiques.

I. B. (avec Tap).

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