Selon le ministère de l'Agriculture, qui a publié ces statistiques jeudi 2 janvier, cette baisse de la production est due à la prolifération de la pêche anarchique, à l'accroissement des poissons prédateurs et à la surexploitation des ressources maritimes.

Autre raison invoquée : la régression de la pêche au chalut de fond et de la pêche côtière.

Les mêmes données révèlent, par ailleurs, un recul de la production du poisson bleu (-6%), suite à une baisse de l'activité de pêche dans le gouvernorat de Nabeul (-18%), et ce, en raison de la rareté des bancs de poissons, tels que la sardine, le maquereau et le chinchard (ou chourou).

La production piscicole a également, régressé, au cours des 11 premiers mois 2013, de 573 tonnes, passant de 7.349 tonnes, au cours des 11 premiers mois de 2012, à 6.776, au cours de la même période de 2013.

Les exportations des produits de la mer ont atteint, quant à elle, à fin novembre 2013, environ 18.000 tonnes, générant des recettes de l'ordre de 224 millions de dinars (MD) contre, respectivement, 22.800 tonnes et 245 MD à la même période de l'année dernière, soit une baisse de 4.800 tonnes.

Il en est de même pour les importations, en baisse de 8.000 tonnes, qui ont atteint, au cours des 11 premiers mois de 2013, environ 34.000 tonnes pour une valeur de 114,6 MD, contre respectivement 42.000 tonnes et 11 MD en 2012.

La balance commerciale des produits de la pêche a, ainsi, enregistré un excédent de 109,3 MD au cours de la période indiquée de 2013, contre 127,8 MD en 2012.

I. B. (avec Tap).