La chambre, née des sociétés intervenantes dans le domaine, se donne notamment pour mission d’organiser le secteur surtout en cette phase de transition démocratique.

Son bureau est constitué de Nébil Belaam (président), Hana Cherif (vice-président) et Mohamed Ikbel Elloumi (trésorier).

Ses objectifs et missions sont définis comme suit : «• défendre les intérêts des membres adhérents au niveau professionnel, économique et social ainsi que les intérêts de la profession et du secteur des services en général; • participer au développement de l’activité économique et sociale du pays, en tant que partie intégrante au sein des structures de l’Utica; • mettre en place une charte de bonnes pratiques de la profession en préconisant l’auto-régulation, notamment dans les études d’opinion et les sondages politiques; • créer une plate-forme d’échange avec les médias, les pouvoirs publics et la société civile afin rehausser l’image de la profession auprès des divers acteurs intervenants dans la vie politique, économique et sociale du pays.»

On notera que la nouvelle chambre n’évoque pas l’urgence de mettre en place une instance indépendante de régulation du secteur, et privilégie l’autorégulation, un concept très vague et dont il va falloir expliquer le contenu concret.

La nouvelle chambre ne voit pas non plus l’urgence de mettre en place un cadre réglementaire pour organiser le secteur, comme cela existe dans beaucoup de pays. Les professionnels préfèrent-ils continuer à travailler dans le contexte de vide juridique voire de pagaille qui prévaut actuellement?

I. B.