Selon le secrétaire général du Syndicat des chemins de fer, Mohamed Saïdi, le déficit budgétaire de la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT) a atteint 120 millions de dinars (MD).
Le dirigeant syndical, qui parlait lors d’une conférence de presse, lundi 16 décembre, à Tunis, a évoqué les recrutements parachutés des bénéficiaires de la loi d'amnistie générale de mars 2011, en majorité des militants du parti islamiste Ennahdha au pouvoir. Ces personnes sont âgés de 50 ans et plus, n’ont pas de qualifications les habilitant à travailler pour le compte de la SNCFT et risquent d’alourdir sans aucune contrepartie les dépenses salariales de la société, a précisé M. Saïdi. Tout en appelant à ce que les recrutements se fassent selon la règle des concours, comme cela se fait généralement dans la fonction publique, le dirigeant syndical a appelé à privilégier les enfants de cheminots, diplômés de l’enseignement supérieur et souvent chômeurs de longue date. Si le ministère du Transport ne revient pas sur les recrutements effectués sur une base partisane, une grève pourrait-être envisagée. I. B. |