En nommant un nouveau Pdg à la tête de la Steg, le ministre de l’Industrie Mehdi Jomaa ne s’attendait pas à provoquer une forte protestation parmi les employés de l’entreprise publique.
Les employés de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (Steg), qui manifestent aujourd’hui à l’intérieur de l’entreprise, rejettent en bloc cette nomination. «L’industrie est une affaire de compétence et les règlements de comptes n’ont pas leur place dans la société», disent-ils, laissant entendre que le limogeage de Tahar Laribi, 9 mois après sa nomination, le 17 janvier 2013, et son remplacement, le 4 novembre, par Rachid Dali, ne répondent pas à une exigence d’efficacité, mais à des considérations d’allégeance personnelle et/ou politique. Les employés de la Steg estiment aussi que cette nomination est illégale. Car elle est effectuée par le membre d’un gouvernement démissionnaire, au moment où le dialogue national discute du nom du prochain chef de gouvernement. Certains fonctionnaires estiment que Tahar Laribi est une personne compétente et qu’il n’y a aucune raison (ni urgence) pour le remplacer. Z. A. |