«Il n’y aura pas d’immeubles de 36 étages à la Marsa. Et de quel droit la ‘‘troïka’’ a-t-elle permis à des investisseurs de lancer un projet qui va défigurer la ville sans avoir consulté ni les habitants ni la mairie?».
Ces propos sont tenus par des Marsois et autres gardiens du patrimoine, qui ne veulent pas se laisser faire, au risque de voir le cachet de leur ville historique amoché par du béton à la verticale.
Un collectif de plusieurs personnes est en train de se constituer pour s’ooposer à la réalisation du projet immobilier validé par le gouvernement Jebali relatif à la construction d’une tour de 36 étages au milieu d’un quartier commercial et sportif à l’entrée de la ville balnéaire située au nord de Tunis.
Ce complexe, qui sera construit dans 3 ans à la Marsa par la société P&F, fournira selon le gouvernement Jebali 6.000 emplois dont 1.000 permanents. Ce qui restera, bien sûr, à vérifier après coup, car, estiment les experts, un projet immobilier ne saurait créer un tel nombre d’emplois.
Le coût du projet est estimé à 355 millions de dinars et il sera financé par la Tunisie, la Suisse et le Qatar.
D’après la maquette présentée la semaine dernière au chef du gouvernement provisoire, ce complexe sportif de 138.000 mètres carrés sera doté d’un terrain de football de 12.000 places, d’une salle couverte de 3.000 sièges. Il sera érigé sur l’emplacement de l’actuel stade Chtioui, en face de la résidence de l’ambassadeur de Grande-Bretagne, à l’entrée de la ville.
Z. A.
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