L’impact de la montée du salafisme en Tunisie sur l’image du pays à l’étranger ne peut qu’être négatif, a estimé le ministre du Tourisme, Elyès Fakhfakh.


M. Fakhfakh, qui intervenait, mercredi, au forum de l’agence Tap, organisé avec le concours de l’amicale des anciens de l’agence, sur le thème: «Une feuille de route pour la relance du secteur touristique (2012-2013)», a indiqué que «le plus grand danger, c’est de présenter une image fausse, agressive de la Tunisie, comme étant la réalité du pays».

Comme s’il s’est rapelé de son appartenance à un gouvernement de coalition dominé par le parti islamiste Ennahdha, qui est plus conciliant vis-à-vis des salafistes, M. Fakhfakh s’est ravisé en rappelant que cette tendance est minoritaire: «Il ne faut pas les diaboliser mais respecter les différences dans le cadre de la loi», a-t-il souligné, estimant toutefois qu’«il faut être ferme face aux dépassements et aux violences verbales ou physiques».

I. B. (avec Tap).