Georges Leekens et KanzariUn match nul face aux Congolais assurerait le passage des Aigles aux quarts de finale, mais Leekens demande à ses protégés d’arracher les 3 points et la 1ère place du groupe B.

Dimanche 25 janvier 2015, lors d’une conférence de presse de veille de match, le coach tunisien Georges Leekens a mis en garde ses joueurs contre toute tendance à la facilité et rappelé l’absolue nécessité pour les Aigles de Carthage d’arracher la victoire contre la République démocratique du Congo (RDC).

Alors qu’un nul suffit pour que le team tunisien accède aux quarts de finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2015, une victoire de Léopards congolais, par contre, compromettrait très sérieusement les chances du onze national tunisien, puisque ce passage à l’étape suivante du tournoi dépendrait, dans ce cas de figure, de la défaite des Requins bleus capverdiens face aux Chipolopolos zambiens – les derniers du tableau du groupe B. Georges Leekens est catégorique. Il souhaite que ses protégés ne prennent aucun risque.

«Aborder le match contre la RDC avec l’idée que nous sommes dans une position favorable serait une très grave erreur», a-t-il averti, lançant très vite son mot d’ordre clair et net: «Nous nous devons de gagner cette confrontation».

Lors de cette rencontre avec les médias, le coach tunisien s’est également livré à une courte analyse comparative des 2 équipes: «Les Congolais sont rapides, athlétiques et forts physiquement. Ce ne sont pas des qualités que mes joueurs possèdent. Notre équipe est plutôt technique. Mes joueurs sont de grands professionnels. Il est vrai que ce ne sont pas les meilleurs au monde, mais ils sont animés d’une très forte combativité et je suis sûr qu’ils livreront bataille jusqu’au bout». Et Georges Leekens de conclure: «Il s’agit d’une rencontre importante pour notre qualification et nous sommes conscients que la partie ne sera pas facile: la RDC veut gagner; nous aussi, nous voulons gagner. Nous ne prendrons, donc, aucun risque qui nous ferait rater cette occasion».

Marwan Chahla

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