Dimanche 18 janvier, à la fin du match Tunisie vs. Cap vert qui s’est soldé par un nul (1-1), le défenseur du Rangers Football Club a quitté à toute vitesse les vestiaires des Aigles de Carthage, visiblement offusqué de n’avoir pas eu la chance de fouler, lors de cette rencontre, la pelouse du stade d’Ebebiyin.

Des témoins auraient surpris Bilel Mohsni utilisant son téléphone portable et parlant de son intention de quitter la Coupe d’Afrique des nations, mais l’arrière central du onze national a expliqué qu’il ne faisait qu’appeler sa mère «par besoin de consolation» d’avoir assisté en spectateur sur le banc des remplaçants.

«Il est vrai que j’étais frustré, mais il n’a jamais été question pour moi de quitter l’équipe et de rentrer. J’ai tout simplement appelé ma mère pour qu’elle me réconforte. Cela a toujours été ainsi tout au long de ma carrière, chaque fois que les choses ne vont pas bien. Ce fut le cas dimanche dernier, lors du match contre le Cap vert: j’ai mal digéré que l’on n’ait pas fait appel à mes services. Car, en définitive, je suis venu en Guinée équatoriale pour jouer des matchs – et non pas pour regarder les autres jouer», a-t-il confié au quotidien écossais ‘‘The Scotsman’’. Bilel Mohsni, se rattrapant comme il peut, s’est empressé d’ajouter qu’il «accepte les décisions du coach»…

Mohsni, 27 ans, a participé à 4 matchs du onze tunisien et sa première participation date du 28 mai 2014, lors de la rencontre amicale face la Corée du Sud – 1-0 pour les Aigles.

Le sélectionneur Georges Leekens, qui est également obligé de gérer les susceptibilités de ses protégés, accordera-t-il à Mohsni la chance d’être présent sur le terrain, aujourd’hui jeudi 22 janvier, contre les Chipolopolos zambiens?

Marwan Chahla