offre emploi 11 21Les Botswanais, qui accueilleront les Aigles de Carthage à la mi-septembre dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2015, redoutent surtout... Issam Jemaâ.

A deux semaines de la première rencontre de la Tunisie en phase des poules des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2015, la fièvre est à son plus haut point au Botswana. Les Zèbres craignent surtout Issam Jemâa.

Jeudi 28 août 2014, le quotidien ‘‘The Botswana Gazette’’ (‘‘BG’’)  a brossé un portrait détaillé du recordman des buteurs tunisiens, où les superlatifs n’ont pas manqué.

D’entrée de jeu, le ‘‘BG’’ énumère certaines des qualités de Issam Jemâa, le décrivant comme «un finisseur naturel, un buteur hors-pair et un attaquant dont la précision est chirurgicale».

Le ‘‘BG’’ poussera même son analyse jusqu’à faire de l’ancien espérantiste, qui a plus que roulé sa bosse hors des frontières nationales, le digne émule des Africains Didier Drogba et Samuel Eto’o, «la seule différence (entre Jemâa et ces stars du football africain, NDLR) étant tout simplement qu’il n’ait pas eu la chance d’attirer la même attention mondiale qu’eux».

Pourtant, le tableau de chasse de Jemâa affiche un score très intéressant, rappelle le quotidien botswanais: 36 buts en 80 matchs avec les Aigles de Carthage.

«En ses grands jours, Jemâa peut être aussi mortel que les Drogba et Eto’o», insiste le ‘‘BG’’. «Il a marqué des buts décisifs contre des géants du football continental, tels le Ghana, le Mali, le Maroc et le Sénégal», ajoute le journal.

Le ‘‘BG’’ complète ce portrait de Issam Jemâa par une remarque sur les sautes d’humeur incontrôlables de l’actuel sociétaire du club qatari d’Al-Sailiya qui ont causé plus d’un coup d’éclat, notamment son comportement, qui lui a valu le désamour du public tunisien, et ses inoubliables cartons rouges, le dernier en date étant celui dont il a écopé, cette année, lors du match amical contre la Belgique.

Reste à savoir si le coach Georges Leekens va courir le risque de faire appel à Jemaâ... Rien n’est moins sûr. Nos amis Botswanais peuvent donc dormir tranquille.

Marwan Chahla

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