Stade-de-Sousse-violenceHoucine Jenayah, directeur exécutif de l’Étoile du Sahel, dénonce la violence policière, dimanche, au stade de Sousse, et demande l’ouverture d’une enquête.

La 26e journée du championnat de football de Ligue 1 ayant opposé l’Etoile sportive du Sahel (ESS) et le Club Sportif Sfaxien (CSS) au stade olympique de Sousse, a été marquée par des affrontements entre les supporters et les forces de l’ordre, après que des «étoilistes» aient jeté des pierres et des fumigènes sur le terrain, suite au second but du CSS.

Dans le feu de l’action, certains policiers n’y sont pas allés de main morte en utilisant excessivement leurs matraques pour disperser la foule en colère.

Commentant les évènements, Houcine Jenayah, a indiqué que la direction de l’ESS soutient les supporters et dénonce l’attitude des policiers, qu’il a qualifiée d’inadmissible.

«Nous avons visionné les vidéos : certains policiers se mettaient à plusieurs pour tabasser une personne isolée, bloquée contre un mur. Nous voulons des explications», s’est-il indigné.

Violences-au-stade-de-Sousse

Capture d'écran.

Le directeur exécutif de l’ESS a également indiqué que la direction de l’Etoile va rencontrer le ministre de la Jeunesse et des Sports, mardi 15 avril. «Nous voulons aussi rencontrer le ministre de l’Intérieur et comprendre les raisons de toute cette violence envers nos supporters. Nous demandons l’ouverture d’une enquête», a-t-il ajouté.

La rencontre a été interrompue par l’arbitre à deux reprises suite à des incidents. Le CSS a emporté le match par 2 buts à 1.

L’ESS est classée 3e avec 44 points, devancée par son adversaire du jour, second avec 50 points, et l’Esperance sportive de Tunis (EST), en pôle position avec 59 points.

Y. N. M.