Ras-JedirL'activité au poste frontalier de Ras Jedir, à la frontière tunisienne avec la Libye, est  devenue quasiment depuis mardi 17 décembre 2014.

Cette baisse d’activité est dûe aux bombardements des villes libyennes de Boukammach et Ajilet, situées à quelques kilomètres des frontières libyennes avec la Tunisie, a déclaré à l'agence Tap le général de l'armée tunisienne Mourad Mahjoubi.

Après un retour, mardi matin, à la normale, l'activité au poste frontalier de Ras Jedir est devenue, l'après-midi, faible, voire nulle, en raison de la montée de la tension dans ces deux villes libyennes, a précisé le responsable militaire, ajoutant que les unités de l’armée tunisienne sont en état d'alerte et prêtes à faire face à tous les scénarios possibles.

Rappelons que l’armée libyenne conduite par le général Khalifa Hafter bombarde, depuis plusieurs jours, les positions de la milice armée islamiste Fajr Libya, notamment au poste frontalier de Ras Jedir du côté libyen.

Du côté tunisien et algérien de la frontière, on redoute que des éléments terroristes ne profitent de la situation de tension et de confusion pour tenter de s’infiltrer dans les deux pays en vue d’y mener des actions de déstabilisation.

I. B.

{flike}