Ce sommet, qui rassemble près de 1.500 décideurs et représentants du domaine de la santé, a abordé problématiques les plus pressantes que la médecine et les systèmes de soins auront à confronter les prochaines décennies.

«Il est temps que notre pays s’intéresse de plus en plus aux problématiques de santé mondiale. Mon souhait aurait été de voir la Tunisie contribuer, tout comme Cuba, aux efforts internationaux pour lutter contre la pandémie liée au virus Ebola», explique, à ce propos, Yassine Kalboussi, stagiaire interne en médecine.

C’est, donc, aux côtés de grands chercheurs de la communauté scientifique et de décideurs internationaux du secteur de la médecine et de la santé que les 5 étudiants tunisiens ont pu approfondir leurs connaissances en matière de santé publique et maitriser davantage les actualités de la santé mondiale tels que l’émergence du virus Ebola, le changement climatique ou encore la couverture sanitaire universelle.

Ce groupe de jeunes, conscients que la santé ne s’arrête pas uniquement à la clinique, militent activement au sein de la société civile, à travers notamment l’Association tunisienne des stagiaires internes et des étudiants en médecine (Associamed), pour un accès équitable aux soins, pour une réforme du système de santé et pour une meilleure sensibilisation des différentes parties à ces problématiques.

«La faculté de médecine tunisienne nous forme à être des cliniciens. Mais l’étudiant d’aujourd’hui se doit de suivre une autre formation, à travers de tels évènements, pas exemple, pour devenir le médecin capable de faire face aux problèmes de santé qu’ils soient cliniques, politiques ou économiques», a expliqué, de son côté, Sirine Dehmani, étudiante à la Faculté de Médecine de Tunis.

I. B. (avec communiqué).