Maher T., qui a débarqué d’un avion en provenance de Rome, avec plusieurs autres sans-papiers tunisiens expulsés d’Italie, avait été transporté, lundi 20 octobre 2014, à l’hôpital Sahloul, après que le staff médical de l’aéroport d’Enfidha (Sousse) ait détecté, chez lui, une forte fièvre et d’autres symptômes pouvant indiquer une atteinte par le virus Ebola.

Dans un communiqué publié mardi 21 octobre 2014, le ministère de la Santé précise que le patient a subi une série d’examens, dont les résultats ont écarté tout soupçon à ce sujet.

Maher T. a cependant été maintenu à l’hôpital, en raison de sa forte fièvre.

«Le patient reste sous surveillance. Il se pourrait qu’il soit atteint d’une forte grippe», indique le communiqué.

Plus de peur que de mal, donc, mais cette fausse alerte pourrait néanmoins accélérer la commande des équipements nécessaires à la prise en charge des patients à risque et la mise en place d’un dispositif sanitaire adéquat dans les aéroports.

Y. N. M.