Un mandat de dépôt a été émis à l’encontre de 4 jeunes, dont le fils du président du parti Wafa, Abderraouf Ayadi, pour avoir notamment fêté l’assassinat de nos soldats à Kasserine.
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L’un des 4 éléments traduits lundi 22 septembre 2014 devant le procureur général auprès du tribunal de première instance de Tunis pour avoir fêté le meurtre des militaires de Henchir Ettalla à Jebel Chaâmbi à Kasserine (centre-ouest), n'est autre que le fils de Abderraouf Ayadi, candidat à la présidence de la république. Les 4 suspects ont été arrêtés, vendredi dernier, par les agents de la police judiciaire du district d'El-Omrane à Tunis et seront jugés vendredi 26 septembre courant pour incitation à la violence et à la haine et pour avoir fêté le meurtre des 15 militaires en juillet dernier à Henchir Ettalla à Kasserine. Interrogé par les médias, Abderraouf Ayadi a admis que son fils, étudiant en droits (3e cycle), a été arrêté vendredi dernier (jour du dépôt de sa candidature à la présidentielle, NDLR), ajoutant qu'il n’a, selon lui, aucun lien avec le terrorisme. «Mon fils était tout simplement à bord de la voiture de son cousin. Les agents de la police ont découvert un drapeau du califat islamique dans cette même voiture», a-t-il expliqué. Abderraouf Ayadi a toujours plaidé lui-même la cause des djihadistes, ainsi que celle des membres des Ligues de la protection (LPR), milice violente au service d’Ennahdha, du Congrès pour la république (CpR) et du Wafa, récemment dissoute par la justice. Z. A. |
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